Pendant que 8 d’entre nous représentaient le club à la rando de Seyssinet, nous étions au Défi des Fondus de l’Ubaye avec 23 participants…
De ce fait nous avons remporté la coupe du club le plus nombreux… (voir la photo)
Il y avait du gièrois partout, devant avec Stéphane et Guy, au milieu avec les filles en pleine forme avec Christiane, Maryse et Coco et aussi derrière avec Philippe P.(qui va devenir par la suite Grand Maitre avec 7 cols) et votre serviteur.
Certains vont se battre pour faire 7 cols tout en ayant eu un fort passage à vide dans la Bonette (bravo Philippe M.) !
Certaines dames moins entraînées et Eric qui revient doucement au vélo se sont tout de même “arrachés” pour atteindre les sommets de la Bonette et d’Allos…
J’en oublie beaucoup mais tous ont pédalé dans la joie et dans une excellente ambiance…
Il y a quelque chose d’indéfinissable qui unit notre club et c’est certainement ce qui nous donne envie d’être ensemble sur les grands RV !
Merci à tous…
Daniel C.
Nous étions 23 inscrits au défi, sans compter les accompagnatrices. Rdv 19h Vendredi pour un briefing par la présidente qui a toujours autant de gouaille.
5h30 ce Samedi tout le monde est présent pour le départ place du marché. Il fait un peu frais, mais nous allons rapidement nous réchauffer dans la montée du col de Vars, conscient qu’il ne faut pas griller ses premières cartouches, car la journée va être longue. La montée de Sainte Anne est courte, mais toujours aussi raide et le ravitaillement à Jausiers fait du bien. Et voilà nous sommes partis pour la Bonette 26 km de montée et 1600m de dénivelé. Je l’ai trouvé plus dure qu’il y a 2 ans, est ce en rapport avec le développement du vélo : 33/30, alors que j’étais en 30/28 il y a 2 ans ?
Je double Béatrice sur la fin du col, qui comme moi a des nausées (symptôme ressenti par plusieurs d’entre nous), c’est sûrement lié à l’altitude. Heureusement quelques marmottes nous sifflent pour nous donner du courage. Mais quelle vue magnifique au sommet, même si elle se mérite. Sûrement moins pour les pilotes de Porsche, Lamborghini et autres qui ont émaillé tout notre parcours, sans toujours nous respecter, Phillipe et Corinne s’en souviendront. La descente vers Barcelonette frisquette, où le repas est le bien venu. Contrairement à la dernière fois, j’ai décidé de ne pas traîner, de ne pas trop manger, pour mieux repartir. Le col de La Cayolle, je sais qu’il faut s’en méfier, pas de difficulté majeure au départ (d’ailleurs bon choix après le repas), mais la fin est assez terrible et en plus cette fois avec beaucoup de vent. Nous sommes un certain nombre à avoir le moral, les jambes en berne et le feu aux pieds. 5ième ou pas 5ième col, ce serait tellement bien de devenir maître ! Là, la magie de groupe cyclo club opère, quelqu’un dit qu’on ne va pas s’arrêter à un col du titre de maître. Et puis il y a Eric qui nous suit en voiture. Après s’être bien ravitaillé à Uvernet, nous démarrons. Bizarrement les jambes tournent bien, pas aussi bien que celles de Phillipe P, un véritable avion. Nous partageons une grande joie au sommet en compagnie de 2 de nos dames du vélo : Corinne et Maryse. La descente à Barcelonette parait longue, mais avec l’euphorie éprouvée, les 12 h de vélo, les 5300 m de dénivelé et les 220 kms sont presque déjà oubliés, devant la pasta party.
Certains courageux sont repartis pour boucler les 7 cols et devenir grand maître.
Nous sommes invités à revenir le lendemain pour la remise des prix et là nous sentons bien qu’il va encore se passer quelque chose pour le cyclo club de Gières. Nous sommes le club le plus représenté avec 23 participants loin devant le deuxième avec 11 participants. Et voilà encore une coupe.
En conclusion, il s’agit d’une épreuve atypique dans un décor merveilleux, où chacun peut choisir son défi de 1 à 7 cols en étoile, avec la possibilité de s’arrêter quand on veut et en plus, l’organisation est au top.
Jacques L.